15 mars 2013

Un peu de culture (de qualité), même à Vancouver...

Jusqu'à présent, vous devez connaitre mon Amour pour la nature et la vie en extérieur, consécutivement mon Amour pour le Canada et ma motivation pour avoir déménagé ici. Mais comme le dit l'expression anglophone "there is trouble in paradise", meme le Paradis n'est pas parfait. La raison ici: le manque de culture, au sens europeen du terme: l'architecture, l'histoire, les musées, etc. Mais c'est ainsi, ce pays est tout neuf, le nouveau Nouveau Monde par extension et Vancouver par exemple n'a que 150 ans! Néanmoins je dois dire qu'en 2 semaines, j'ai eu 3 très bonnes expériences culturelles.
  • Tout d'abord, l'exposition sur Art Spiegelman et une rétrospective de ses oeuvres incluant Maus. Quoique exposé au Vancouver Art Gallery, la disposition me fit un peu penser à une simple expo de ville de Province mais tout de même tout de même, on peut saluer cet évèvement!
  • Ensuite, le cinéma d'art et d'essai (oui il y en a un!!) montrait La Flute Enchantée de Bergman. Je ne l'avais jamais vu et cerise sur le gateau ou devrais-je dire; sirop d'érable sur le pancake, c'était en suédois!
  • Cette programmation était motivée par cette même Flute Enchantée à l'Opéra de Vancouver. Ladite version était adaptée et entrelacée avec la culture amériendienne de Colombie Britannique. Les costumes et décors étaient ainsi inspirés par ces derniers et tranpiraient leurs croyances et leurs imageries et utilisaient même leur langage hən̓q̓əmin̓əm̓ à certains moments!
    Le language "Salish" NB: Je n'arrive pas a mettre la photo droite! Sorry pour les torticolis!


    Un canoé traditionnel est par example apparu pour transporter Pamino et Pamina et un gros tronc d'arbre que l'on trouve généralement sur les rives de l'Océan après qu'il ait été charié pendant des miles, servit de siège à Papageno et Papagena lorsqu'ils se rencontrent et apprenent à se connaître à la fin.
    Paysage typique des plages de CB: d'énormes troncs échoués servant de banc ou feu de bois
    C'était également un pure enchantement visuel grâce aux projections d'images de cette région si belle: l'océan et ses vagues parfois violentes (voir ici), les forêts d'un vert profond et souvent accrochées d'un drap brumeux, les montagnes, etc. Les animaux étaient bien représentés aussi car à la fois dans la région et pour le peuple autochtone, ils sont très importants. Papageno par exemple portait une parure de Jay bleu, qui est l'emblême de la région.
    Comme souvent lors des opéras passés que je suis allée voirn, les chanteurs n'étaient pas grandiloquents -non que je ne sois une érudit en la matière, loin de moi cette pensée- mais ce soir-là, toute l'attention était sur les costumes de toute façon...

    Le poster avec la méchante reine
    Sarastro et les habits traditionnels Salish

    La méchante reine même si elle n'était pas asiatique le soir où j'y étais,

    Papageno le Jay Bleu dans un décor de forêt

    Pamina et Papageno

    La lune chère aux Salish, à l'entracte

    Toujours la lune, un marque page donné en cadeau



    C'est rare la culture avec les standards à l'Européenne mais ainsi, j'apprécie encore plus!

    En bonus, l'affiche très bien pensée du festival de cinéma ibérique auquel je ne suis pas allée. Bouh!! 

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